Petit Serpent — Nuage du Serpent — Cantilène du Serpent — Etoile du Serpent — Venin Mortel.

cinquante-cinq lunes

Pur Mâle

Lieutenant

Eau

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On ne naît pas cruel et sans émotion. Le Serpent n'a pas toujours été cet être étrange qu'il est aujourd'hui. Il fut un temps où il était comme tous le monde, où il avait des sentiments. Ce temps appartient à sa jeunesse, un temps révolu qu'il préfère désormais oublier. Il avait un frère, un petit frère qu'il aimait de tout son être. Petite Flamme. Il était roux, tout roux, presque rouge, voilà l'origine de son nom. Tous deux s'entendaient à merveille. Il étaient proche, comme deux frères et soeurs doivent l'être. Le Serpent était plus grand et protecteur, Sureau, espiègle et idiot, plein de vie. Leur mère un jour, échappa à son devoir. Elle discutait avec le guérisseur. Vous connaissez la suite par coeur, vous allez la deviner. Les deux sont sortis. Baie à hurlé.
Noir.
Noir total. Que pourrais-je vous dire de plus ?
Quand le Serpent à ouvert les yeux sa mère avaient les yeux fixés sur lui. Non. pas sur lui. Sur ce qui était à coté de lui. Il était devenu transparent. Il ressentait une immense douleur dans son dos, si violente qu'il se retint de vomir. D'ailleurs, pour ne pas avoir à se retenir de plus belle, il ne regarda pas derrière lui. Il ne pouvait pas. Il ne pouvait pas bouger la tête. Du moins, plus comme avant. De toute façon il avait deviné. Quelqu'un était mort.
Noir à nouveau, dur de s'imaginer qu'il allait aimer cette couleur.

Le choc vint plus tard, le vrai, il vint quand il n'arriva pas à donner un nom à sa mère, quand il s'étonna de ne pas reconnaître la boule ensanglanté qui l'accompagnait dans la tannière du guérisseur. Il savait qu'il s'appelait Nuage du Serpent. Qu'il avait aux alentours de douze lunes, qu'il appartenait au clan de l'ombre et que son âge devait se siteur entre douze et quatorze lunes. Il ne pouvait pas dire de combien de temps il était resté dans cette tannière puant les herbes. Il savait juste, qu'il y était resté trop longtemps que quelque chose de positif soit arrivé.  Il aurait du être baptisé, c'est ça... Mais c'est tout, rien d'autres qe sont identité. La guérisseur lui raconta l'histoire. Lui dit qui était cette petit, lui dit qu'il avaient été attaqués. Lui raconta tous les détails qu'il put. Mais le Serpent avait oublié. Ou il ne voulait pas se souvenir.

Le Serpent est devenu ce qu'il est à partir de ce moment, car le Serpent est amnésique, que sa mère l'a renié pour cela. Que personne ne lui à pardonné d'avoir été en enfant, d'avoir voulu faire plaisir à sa soeur. Personne ne lui à pardonné d'avoir oublié.
Ont-ils seulement idée de l'enfer qu'à été la vie du Serpent après cela ? L'enfer même qu'il fait subir autrement aux autres.

C'est avec six lunes de retard que le Serpent devint guerrier, beaucoup voulaient faire de lui un guérisseur mais l'esprit de l'apprenti était encore assez ouvert pour refuser cette idée. Malgré tout toutes les nuits il faisait ce même cauchemar, il était épuisé et n'arrivait pas à se raccrocher à quelque chose. Les choses ne s'arrangèrent pas quand son mentor se mit à le battre pour qu'il arrive enfin à faire quelque chose de son corps, c'est à bout, à force de toute que le Serpent rouvrit les yeux. L'envie d'inverser la balance arriva lors d'une énième séance d'entrainement devenue séance de torture.

Son premier apprenti devint son meilleur ami. Il se lia d'amitié avec ce petit guerrier, il était enfin heureux, heureux que quelqu'un le considère pour ce qu'il est et non pas pour ce qu'il reflète. Leur relation complémentaire se stoppa cependant quand il devint guerrier que l'autre devint lieutenant. Les nouvelles responsabilités qui s'imposaient coupèrent les ailes aux Serpent qui devint encore une plus l'image d'une statue froide ne faisant que son travail dans la plus immense des impassibilité. Mais au plus profond de son être, le Serpent n'aspire simplement qu'à se racheter et prouver sa valeur.

On aimerait d'un fou, de quelqu'un de particulièrement dangereux, mais de tellement charmeur et qui inspire tellement de sympathie, oh oui on espérerait qu'il pourrait changer. Qu'il pourrait laisser derrière lui toute la noirceur et l'indélicatesse de son âme pour effleurer un peu la paix et l'harmonie du monde. Mais cela ne reste que des désirs ardent, encore et encore des envies qui proviennent de nos jugements. Qui dit que nos jugements sont bons ? Qui est le plus fou du savant ou du torturé ? Qui est le plus fou de celui qui suis bêtement le troupeau ou de celui qui se sert de son esprit pour faire ce qu'il désire ? Oh, dites moi, qui est le plus dérangé entre celui qui copie les autres, qui n'est qu'un drone et entre celui qui réfléchi de lui même. Qui ne se contente pas juste d'écouter des voix célestes et attendre que tout tombe dans ses pattes. Oh, c'est évident, c'est le fou. Le fou à raison, le fou à raison mais le bien pensant dit qu'il à tort. Les gens suivent le bien pensant, le fou à donc tort. C'est la même chose avec le Serpent. Le Serpent pense des choses qui ne plaisent pas, car elles sont sans doute vraie. Et seul la plus amère de vérité blesse. Il vous dira premièrement que la fois en les étoiles est bidons, qu'il n'y a là haut pas de juge plus puissants que ceux des vivants, que les étoiles ne sont pas là pour guider mais indiquer le chemin. Les étoiles donnent les clefs, à nous d'ouvrir les bonnes portes. Le Serpent n'aime pas quand il entend que c'est à cause des ancêtres que la lune se voile aux assemblées, il hait toute personne ne cesse d'invoquer le clan céleste. Les nuages bougent selon le vent. Le Clans des Etoiles à montré à de plusieurs reprises qu'il ne représentait en rien les éléments. Il n'y peu rien. Le Clan des Etoiles montre du doigt une route, c'est à nous de choisir comment pas l traverser. Il ne faut pas se contenter de suivre du regard l'index et attendre que quelqu'un dise quelque chose. Toujours attendre,  ne jamais prendre en main son courage. Qu'il hait ces gens. Pourtant ce sont ces frères. Le Serpent est calme, paisible, il marmonne dans sa barbe -tous les fous font ça, bien sur - il est froid, clair, net précis. Il ne s'attarde sur des discours que lorsque la personne en face en vaut la peine. Il réfléchit, il est réfléchi. Le Serpent est patient, impulsif mais attends toujours le bon moment pour bondir. Un alliage parfait, l'alchimie de deux opposés. Sur ces points, il est bon. Le Serpent n'est pas qu'une brute, il reste attentionné, il reste une personne qui ne supporte pas la douleur, qui à peur de la nuit. Il reste un félin, un félin incompris, que personne ne veux prendre la peine de comprendre. Les autres ont tendance à oublier que lui aussi à un coeur, et que contrairement à ce que l'on pourrait croire, il ne cherche pas à la faire s'arrêter ni à couvrir ses battements. Le Serpent est cruel, le Serpent n'est pas quelqu'un de bien. Mais il aimerait, parfois. Le Serpent est charmeur, c'est son plus gros péchés. Il n'a que faire du code, il n'a que faire des lois du monde. Il drague, il est sans cesse en train de flirter. Qui que vous soyez, femelle, ancienne, lieutenant. Il cache son manque d'amour en le provoquant, en le détruisant. Le Serpent abuse, le Serpent va trop vite, devient possessif, imposant, violent. Dangereux. Mais souvent il vous laissera partir. Serez vous capable de vous soigner de son poison ? Serez-vous seulement capable de l'oublier.
Ou alors vous ce serez cette personne qui restera. On ne peut vivre sans amour et le Serpent le sait. Il ne cherche pas à contredire cette loi-ci. Il est juste maladroit.

On utilise principalement le rouge pour faire l'allégorie du diable. On le représente par un petit être incarnat armé d'une fourche, ce même rouge que le sang. Ou l'amour. La frontière entre la haine est immensément faible, qui que nous soyons nous avons toujours aimé. Aimé jusqu'au  point parfois de ressentir une violence incontrôlable dévorer nos veine, envie, meurtre. L'envie de posséder. Alors si le diable venait sur terre, on s'attendrait à un quadrupède carmin. Le diable n'arbore pourtant rien d'autre qu'un banal pelage anthracite. Cantilène du Serpent est un être gris, pas le gris paisible et clair d'une souris. Pas ce pelage doux et rassurant qui reste dans votre palais lorsque vous mangez les plus innocentes et triste des grives. Le Serpent - car nous allons le surnommer ainsi  - lui possède ce pelage sombre qui le cache lors de la nuit, qui le fait passer pour un démon. Il n'en est d'ailleurs pas loin. En partant du principe que le Serpent est un démon, chaque trait de son visage aura désormais un impact différent. Ses grandes oreilles pointues vous paraîtront désormais comme des cornes. Ses deux grandes pupilles ambrés comme le soleil, prisonnier de l'enfer. L'enfer. L'enfer c'est une chose bien vaste, une prison, un purgatoire. L'enfer c'est quelque chose que l'on ne peut décrire qu'avec des idées, des supposions. Si l'enfer devait exister, ce serait donc sans doute ici les yeux du Serpent. Ces dans grandes orbes électrique effrayante, qui semble vouloir vous fusiller d'un simple regard. Son visage triangulaire, son air froid et livide, vous ferrons fuir. Ou tout simplement rester fixé au sol, en admiration devant les lignes droites et fines qui contournent les lèvres de ses babines. Tout est calculé pour que vous tombiez dans son filet, ou que vous vous mettiez à fuir. Car courir sera votre seul échappatoire, s'il ne vous rattrape pas. Le Serpent est grand, très grand. Vraiment dans le genre imposant, maigre, squelettique, on croirait pouvoir le briser en deux d'un seul coup de patte. Pourtant il faudra d'abord réussir à l'attraper et monter sur son dos. Ses seuls atouts, la rapidité, la taille. Être sournois. C'est ce qu'on fait de mieux ici, non ? Une dernière chose, ne l'écoutez jamais, ne laissez jamais sa voix caverneuse et pourtant si charmante franchir la barrière de ces deux affreuses piques qui vous servent d'oreille. Son sortilège risque de marcher, sur vous mes femelles, mais sur vous aussi mes mâles. Car le serpent n'a que faire du genre, s'il peut en faire en faire son repas.

Mais même le diable est capable de courtoisie envers ses semblables et le Serpent particulièrement, est du genre courtois et charmeur. Même derrière ses excès et ses troubles profonds il reste un chat, même incarné en diable cela ne reste qu'une carapace.Reste encore à connaître les raisons de cet enfermement.

Shut.

ICI

Et toutes mes dents.

Lire, écrire, écouter de la musique chanter sous la douche, rêver, regarder des films pour les critiquer après, mater des vidéos, écrire encore, rêver Surtout rêver

Parto avec Warriors Caats

Cool, awesome  

Non

Perfiuct by Paillou <3